samedi 17 octobre 2009

La Habana - jour 2 - Habana Vieja

Ensuite, direction la vieille Havane. Le quartier historique, classé au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco. On peut y voir de sublimes monuments, qui datent pour la plupart du début du XXe siècle.




Le musée de la Révolution. Haut lieu de la muséographie : tout semble dater des années 60, c'est ennuyeux au possible. A vrai dire, j'imaginais qu'il y aurait davantage de moyens investis pour la propagande. Enfin, on y voit tout de même des chemises tachées du sang même des guerilleros de la révolution... Une chose à retenir : les barbudos se sont battus, battus et encore battus contre le régime dictatorial de Batista et ils ont finalement vaincu.

Un petit bonus pour vous : los cretinos! (dernière salle du musée)



D'ailleurs, après cette visite, on revoit des figures connues dans les rues... et ces visages, nous les retrouverons souvent.





Au coeur de la Habana vieja, nous passons bien sûr par la Calle Obispo, la rue principale. C'est une des plus anciennes rues de la ville, un peu transformée en vitrine pour touristes.





On y trouve beaucoup de petits bars et cafés avec des concerts de salsa, à toute heure.





Cependant, il y aussi des Cubains (en majorité quand même) et on en a rencontrés dans le café La Luz. Ici, on ne paye qu'en monnaie nationale, le peso cubain. Genre 5 pesos le café, l'équivalent d'un vingt-quatrième de dollar, donc quelques centimes de francs. Oui, les prix pour Cubains sont bien moins élevés que ceux pour touristes. Heureusement, ici, on nous accepte et on paye donc nos 10 pesos de café. Derrière, les gens font la queue car il y a un resto payable en pesos cubains, ce qui est assez rare. La plupart des vrais restos acceptent uniquement les CUC, et sont donc très très très chers pour les Cubains.




La Plaza Vieja (vieille place) est occupée par une multitude de bouquinistes. La plupart des ouvrages traitent des héros de la révolution. On y trouve donc beaucoup de biographies du Ché, mais aussi les entretiens d'Ignacio Ramonet (Le monde diplo) avec Fidel, un best seller ici.



Cette place fait partie de celles qui bénéficient des travaux de restauration. Les bâtiments retrouvent donc leur blancheur et leur élégance d'antan. On semble loin des immeubles effondrés, qui sont pourtant à deux pas.












Les vestiges de la colonisation espagnole. On les retrouve dans le musée de la Ciudad (ci-dessus) avec son beau patio verdoyant et la statue de celui qui a découvert l'île en 1492, Colomb.
On les rencontre aussi plaza de la Catedral.




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