Pour commencer, je reprends dans l'ordre... avec quelques photos de Cuba.
Nous y avons passé plus de 3 semaines en août. Périple en long et en large, en voiture, en bus et en taxi.
On commence par La Havane, capitale d'un million d'habitant (le pays fait un cinquième de la France en superficie et en population, donc beaucoup plus grand que la Guadeloupe et immensément plus grand que St Martin).
On arrive le 7 août. Dans l'avion, en provenance de Pointe-à-Pitre (3 heures), nous sommes avec Lilian Thuram et sa petite famille.
A l'arrivée, ambiance grippe A : tout le personnel de l'aéroport est masqué. Le contrôle des papiers est un peu froid, avec photo par webcam obligatoire (un luxe technologique dans ce pays qui ne connait pas encore vraiment l'informatique...).
On change l'argent. 2 monnaies ici : le peso (moneda national) pour les Cubains qui ne vaut pas grand chose et le peso convertible, équivalence du dollar, appelé aussi CUC. Pour les touristes, le peso convertible est la norme.
On trouve une casa particular dans le centre de la Havane : c'est une chambre chez l'habitant. Depuis le début des années 2000, chaque famille cubaine a le droit de louer 2 chambres aux touristes afin de gagner un revenu complémentaire - malgré les fortes taxes qui partent dans les poches de l'Etat. On en trouve des centaines à la Havane, plus ou moins confortables.
Celle-ci est sympa : on a une grande chambre, avec une salle de bain privée et la clim. A côté, un grand salon commun avec un balcon et vue sur la rue de ce quartier populaire et délabré, Centro Habana (photo ci-contre). On paie 20 CUC la nuit, soit 20 dollars (environ 15 euros). Eh oui, Cuba est une destination qui est beaucoup plus chère que les autres pays en voie de développement. Mais on le savait.
Le premier soir, on sort un peu. On découvre ce qui va
constituer un problème récurrent du voyage : la nourriture cubaine, euh, pas des plus succulentes...
Après avoir erré dans les rues du quartier, on gagne le Parque Central, belle place où se trouvent l'Opéra et de grands hôtels. On s'installe en terrasse pour assister à un concert de salsa bien sûr tout en buvant un mojito. Très cliché certes, mais tellement bon. La voix est sublime.
Dans Centro Habana, on se croit dans un pays qui sort de la guerre, des bombardements. Les rues sont sales, les immeubles délabrés. Certains appartements se sont effondrés, laissant aux murs les traces d'une ancienne vie. Un exemple avec le bâtiment en face de notre balcon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire