mercredi 10 décembre 2008

Débuts de la pénurie

De nouveaux barrages se sont mis en place dans la matinée. On ne peut même plus aller à Ste-Anne, la ville à côté de chez nous, car un camion est en travers de la route.
A la station essence, il n'y a plus de carburant. Au distributeur, plus de billets. Au supermarché, plus de nourriture. Comme on est bien organisé, il ne nous reste que 10 euros, 5 bouteilles d'eau, des pâtes et du riz.
Heureusement, la plage la plus proche est encore accessible : la survie est donc envisageable! D'ailleurs, on a pu faire un peu de bodyboard et prendre des couleurs, sous le regard dégoûté des touristes qui sont bloqués.
Les négociations ont cependant l'air en bonne voie (d'après la radio) et on espère pouvoir aller enfin travailler demain (ce n'est pas totalement ironique, cela dit... on perd du temps pour la préparation au brevet).

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