Cet épisode a été immédiatement suivi par une heure de cours des plus passionnantes, on peut même dire sensationnelle.
J'avais ma classe de fous juste après. Fidèles à eux-mêmes. Ils ne se taisaient pas, ce que j'adore bien sûr. Dans ces moments-là, ce qui marche - d'habitude - c'est de les laisser debout tant qu'il y a du bruit. Souvent, ils se lassent vite.
Mais ce matin, il faut croire que, pour une fois, ils avaient de bonnes jambes. La mascarade a duré une heure : j'attendais 15 secondes de silence d'affilée... ce n'est jamais arrivé.
A la fin de cette heure sympathique, j'ai mis des avertissement à ceux qui avaient été les moins coopératifs et là, deux des garçons se sont mis en colère contre moi : il paraît que je ne punis qu'eux et que je leur mets des avertissement tous les jours. Je suis vraiment odieuse! Bref, très énervés, les deux ont fait comme s'ils allaient me frapper : heureusement, leurs coups de poing se sont contenter de frapper dans les airs... Cette fois-ci.
Deux de mes collègues ont failli se faire frapper cette semaine. Le principal, homme supérieurement intelligent, a donné son verdict : c'est la faute des professeurs. Elles ne savent pas tenir les élèves! Tant pis pour elles. Pas de sanction pour les élèves.
Idem pour ceux qui répondent à une prof : "garde mon contrôle dans ton cul".
Oui, les élèves sont charmants par chez nous.
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